Exceptionnel ! La pétition contre le projet de loi El Khomri dépasse le million de signatures

Une mobilisation exceptionnelle !

La pétition demandant le retrait du projet de loi El Khomri ou loi travail a dépassé le million de signatures, signe évident que nombreux sont ceux qui refuseront que notre droit du travail fasse un bon arrière de plus d’un siècle.

Pour voyager dans le temps, pas besoin de DeLorean ou autre machine à remonter dans le temps. Une simple projet de loi suffit !

Pour voyager dans le temps, pas besoin de DeLorean ou autre machine à remonter dans le temps. Une simple projet de loi suffit !

L’objectif est désormais double :

– Atteindre les 1,5 voir 2 millions de signatures.

– Transformer ces signatures en une masse populaire qui envahira les rues pour dire non à la régression sociale et démocratique, à commencer le mercredi 9 mars prochain.

Le retrait de ce projet de loi est à notre portée. Continuons le combat !

Retrouvez le dernier communiqué commun dont Solidaires est signataire : Réforme du Code du Travail : il y a urgence à se mobiliser

Pour signer la pétition : Pétition Loi Travail Non Merci – change.org

Back to 1900 !

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Sortir de l’état d’urgence !

Appel unitaire

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont eujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. Continuer la lecture

Attentats du 13 novembre : face à l’horreur, faire preuve de sang froid et de discernement

Les premières pensées vont aux victimes et à leurs proches frappés par les crimes organisés du 13 novembre, faisant 130 morts et 352 blessés.

SUD INTERIEUR les assure de la pleine et entière solidarité de tous ses adhérents et sympathisants.

SUD INTERIEUR sera toujours aux côtés des victimes de tous les totalitarismes, quels qu’ils soient.

SUD INTERIEUR a pris le temps de la réflexion. Il déplore des propos que l’émotion ne peut ni justifier ni excuser, et qui sèment la confusion sur les fondements essentiels de la République.

Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a publié un communiqué méprisant et mensonger le 17 novembre (1) contre le syndicat de la magistrature qui rappelait la veille que :

« La France a tout à perdre à cette suspension – même temporaire – de l’Etat de droit. Lutter contre le terrorisme, c’est d’abord protéger nos libertés et nos institutions démocratiques en refusant de céder à la peur et à la spirale guerrière. Et rappeler que l’Etat de droit n’est pas l’Etat impuissant » (2).

Le syndicat de la magistrature rappelle au politique son obligation de défendre et respecter les droits de l’Homme, qu’énonce l’article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (DDHC – de valeur constitutionnelle), et aux hauts fonctionnaires, ayant une obligation de conseil vis-à-vis du pouvoir politique (3), que l’Etat a l’obligation positive à garantir l’effectivité de ces droits de l’Homme.

SUD INTERIEUR affirme également que la réduction des droits des citoyens ne garantit pas la prévention des attentats mais qu’elle favorise au contraire les causes de frustration, d’exaspération et de violence qui forment le terreau favorable au recrutement des organisations criminelles.

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Refus de communication de documents administratifs : condamnation en perspective pour le ministère de l’Intérieur

Le 8 août 2012, SUD INTERIEUR avait saisi le ministre de l’intérieur pour obtenir la communication de 2 audits internes relatifs à la situation dégradée effectués à la sous-préfecture de SAINTES (17).

Malgré l’avis favorable (sous certaines conditions) émis par la commission d’accès aux documents administratifs sollicitée préalablement, le ministre avait refusé de nous adresser ces deux documents, nous obligeant ainsi à déposer une requête devant le tribunal administratif (TA) de PARIS le 25 juin 2013 pour qu’il statue.

Dans un premier arrêt du 29 janvier 2015, le juge administratif a fait droit à notre première demande : la transmission aux seuls magistrats dans un délai d’un mois à compter de la notification du jugement des deux audits pour qu’ils apprécient s’ils seraient communicables ou non au syndicat.

LE MINISTERE DE L’INTERIEUR
ENVOIE « BALADER » LE TA
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14 SEPTEMBRE 2015 VENEZ SOUTENIR VERONIQUE HURTADO A LA COUR D’APPEL DE MONTPELLIER

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Par jugement du 19 mars 2015, le tribunal de grande instance de Perpignan a condamné notre déléguée syndicale Véronique HURTADO (en son absence), déjà révoquée de ses fonctions en septembre 2015, pour diffamation et injure envers un fonctionnaire de la police nationale dépositaire de l’autorité publique (M. Thierry ASSANELLI). Continuer la lecture

1ER JUILLET 2015 : VENEZ SOUTENIR VÉRONIQUE HURTADO À LA COUR D’APPEL DE MONTPELLIER

Par jugement du 19 mars 2015, le tribunal de grande instance de Perpignan a condamné notre déléguée syndicale Véronique HURTADO (en son absence), déjà révoquée de ses fonctions en septembre 2015, pour diffamation et injure envers un fonctionnaire de la police nationale dépositaire de l’autorité publique (M. Thierry ASSANELLI).

Elle a fait appel de cette décision. L’audience devant la cour d’appel de MONTPELLIER se tiendra le 1ER JUILLET 2015.

Sur le fond, ce qui est reproché à Véronique HURTADO, c’est d’avoir dénoncé des pratiques inadmissibles au sein du ministère de l’intérieur, comme notre syndicat l’a déjà fait dans d’autres situations : Brigitte BONELLO, Patrick CAHEZ, Laurent CUENCA, Nadia GAUTREAU, Philippe PICHON, Martine TESSIER, etc…

Sa révocation et les procédures pénales engagées à son encontre s’inscrivent dans une pratique généralisée – aussi bien dans le privé que dans le public – visant à faire « taire » tous ceux qui dérangent.

LA LIBERTE D’EXPRESSION N’A PAS DE PRIX
VENEZ SOUTENIR VÉRONIQUE HURTADO
LE 1ER JUILLET 2015
À LA COUR D’APPEL DE MONTPELLIER
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La loi Urvoas sur le renseignement s’inscrit dans la dérive antidémocratique de la politique actuelle

liberté expression terrorisme

La presse rapporte les grandes lignes du projet de loi que Jean-Jacques Urvoas (PS), enseignant en droit, propose au gouvernement (PS) de faire adopter par la majorité (PS). Cette loi est le dernier avatar d’un phénomène politique, qui joue de la confusion et procède de l’emprise anormale des considérations économiques dans le champ juridique ; pour aboutir à un mépris du droit lui-même.

L’envahissement du droit par des considérations qui lui sont étrangères est la cause des régressions démocratiques. Cette logique trouve dans le “terrorisme” un prétexte pour imposer encore plus vite cette régression du droit, alors que la nature économique du “terrorisme” est occultée du débat et qu’elle permet des moyens efficaces pour le prévenir sans avoir à menacer les droits fondamentaux. La loi Urvoas fait régresser les droits fondamentaux sans que cela soit justifié. Elle témoigne d’une même inspiration et des mêmes effets que la la loi Macron, puisqu’elles emportent une atteinte à la démocratie, une régression que l’on retrouve au niveau européen dans l’accord transatlantique.

Les actes criminels qualifiés de “terroriste” participent à la promotion d’une politique régressive en matière de droits de l’Homme, comme la dette publique sert de prétexte à la régression des droits sociaux économiques et culturels, qui sont également des droits de l’Homme. Continuer la lecture

L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES ARRIVE AU MINISTERE DE LA DEFENSE

Notre première section syndicale a été créée récemment dans ce ministère, plus précisément sur le périmètre de la GSBdD* de ST DIZIER – CHAUMONT.

Néanmoins trop tardivement pour que SUD INTERIEUR puisse présenter des listes aux élections professionnelles du 4 décembre 2014.

LE SYNDICALISME, CE N’EST PAS QUE LES ELECTIONS Continuer la lecture

Les forces de l’ordre ne sont pas faites pour tuer ni brutaliser des manifestants

Le débat qu’ouvre la mort de Rémi Fraisse est forcément politique puisque l’origine de cette mort est politique. Elle a sa source dans un refus de débattre qui a le soutien du gouvernement (mais à quoi sert alors la politique si elle ne veut pas débattre ?).

SUD INTERIEUR doit le dénoncer parce que la police ou la gendarmerie ne sont pas et n’ont pas à être un instrument politique, c’est un service public, au service du public et non d’une telle politique qui méprise les gens.

C’est parce que la police, ou dans le cas présent, la gendarmerie, sont détournées de leur travail que Rémi Fraisse est mort.

La direction de la gendarmerie, mais aussi le préfet et le ministre en portent toute la responsabilité.

Il est en effet stupéfiant de pouvoir comprendre que la police ou la gendarmerie seraient incapables d’empêcher les « casseurs » d’agir alors qu’elles en tirent a posteriori prétexte pour utiliser des armes de guerre contre la population.

Ce qui s’est passé à Sivens n’est que la conséquence prévisible des abus constatés dans l’emploi des CRS et des gardes mobiles dans les manifestations de Nantes et de Paris. Continuer la lecture