Archives de l’auteur : Sud Intérieur
Conditions de travail : arrêtons le massacre
Files d’attente à n’en plus finir dans les services d’accueil du public dans les préfectures et sous-préfectures, pression mise par la hiérarchie, à commencer par les hauts fonctionnaires [eux-mêmes pressés par le ministère et en filigrane l’Elysée] sur les directeurs, chefs de bureau et de pôle qui la répercutent ensuite sur les autres agents ;
pression terrible, pour mettre en musique l’unique obsession qui irrigue les cerveaux de nos décideurs : faire du chiffre !!!, et avec toujours moins de personnel !!!! Conséquence : le dangereux accroissement de la souffrance au travail qui affecte de nombreux collègues [physique et/ou psychologique], y compris dans la hiérarchie intermédiaire. Cette situation est inacceptable.
Penser ?
Le mois dernier, en diffusant le tract « Penser Tarnac et la Récession qui vient », Sud Intérieur, rappelait à sa manière les fondements attendus d’un État de droit ainsi que le socle de constitutionnalité(1) supposé coiffer Marianne et lustrer l’hermine républicaine.
Penser Tarnac et la récession qui vient
Mardi 11 novembre 2008, Opération Taïga sur le plateau de Millevaches : une Indicible Armada constituée de plus de cent policiers levalloisiens de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et de la Sous Direction anti‐terroriste de la PJ (SDAT), d’unités de gendarmerie ainsi que de renforts locaux investissait, appuyée par un impressionnant appareillage logistique (hélicoptère, moyens techniques, dizaines de journalistes bien matutinaux… ), la ferme Le Gouatailloux à Tarnac.
Conditions de travail : on nous prend pour qui ?
Pour des imbéciles ?
29 janvier 2009 : une mobilisation exceptionnelle
2,5 millions de manifestants, avec de nombreux salariés du privé. Des taux de grève élevés, de l’aveu même du gouvernement.
Bref, un très grand succès dont les grèves générales en Guadeloupe et en Martinique [depuis le 5 février] sont peut-être les exemples les plus signifiants.
Présentation synthétique de notre Union syndicale
L’Union syndicale Solidaires, constituée à partir de dix syndicats autonomes, non-confédérés, regroupe actuellement trente-neuf fédérations ou syndicats nationaux.
Elle est présente dans près de quatre-vingt départements à travers des structures interprofessionnelles locales (détail et coordonnées des organisations nationales ou des Solidaires locaux)
Et maintenant ?
Face à cette question anodine, les directions des deux grandes organisations révoltées du syndicalisme policier que sont « SGP-FO » et « UNSA Police », semblent fort embarrassées.
En effet, alors que leurs discours se veulent combatifs et critiques vis-à-vis de la ministre de l’intérieur et de son protocole d’accord signé avec la complicité bienveillante du syndicat « Alliance », on ne peut s’empêcher de constater, en y regardant de plus près, l’absence de dynamique cohérente.
De fait, dans un contexte socio-économique tendu et malgré une mobilisation correcte des policiers à Paris et à Lyon il y a quelques mois, les deux fédérations, devenus subitement les champions de la contestation policière, s’avèrent poussifs dans la mise en place d’un vaste mouvement de résistance et de lutte.
Entretien Professionnel 2009 : Quelques utiles rappels
QUI CELA CONCERNE T-IL ?
Les agents titulaires, non-titulaires, contractuels dits “Berkaniens” et les Ouvriers d’Etat.
Pas obligatoire : la participation à l’entretien
Obligatoire : l’évaluation préalable de votre évaluateur
SUD INTÉRIEUR écrit au DRH
Fermeture de Sous-Préfecture: une illusion?
Main sur le coeur, tous nos “décideurs” “jurent” que leur disparition ne serait pas à l’ordre du jour. Pourtant, la lecture des déclarations de notre ministre prouve au moins que cette hypothèse est…bien dans leur tête.
Ainsi, Michèle Alliot-Marie explique : ” J’estime nécessaire[la]présence [de l’Etat]nécessaire dans les territoires, notamment les plus fragiles. Je ne supprimerai pas de petites sous-préfectures “ (1).