Prime de Fonctions et de Résultats et Taux Moyens d’Objectifs : de qui se moque-t-on ?

“Part F” de la PFR et TMO : une augmentation “foutage de gueule” de + 1 à 2 %

Tel est le verdict des circulaires du 30 septembre 2013. 1 % pour la première réservée à la filière A administrative et pour les autres filières A non éligibles à cette « part F », et 2 % pour le second pour les catégories C et B. Soit moins que les dérisoires 2, 5 % de l’année dernière ! Soit une augmentation échelonnée entre 77 et 131 € pour tous les grades ou emplois concernés des préfectures, directions départementales interministérielles de province, de l’outre-mer y compris Mayotte, des services déconcentrés des systèmes d’information et de communication, de la sécurité civile, de la gendarmerie et de la police nationales (hors gendarmes et policiers). Vous avez dit indécent ?

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NAdia GAUTREAU et Martine TESSIER : « Autopsie » d’une véritable “descente aux enfers”

Elles sont toutes les deux depuis plusieurs années en congé de longue durée.

Si nous avons décidé de vous relatez aujourd’hui leur histoire – avec leur accord naturellement -, c’est pour dénoncer l’inertie du corps préfectoral (notamment Béatrice ABOVILLIERS, Julien CHARLES et Michel TOURNAIRE) en passant par la directrice des ressources humaines – partie aujourd’hui -, Stéphanie MONTEUIL.

Nous pourrions encore citer éventuellement d’autres noms, mais nous ne le ferons pas aujourd’hui. SUD Intérieur a eu connaissance de leurs dossiers en juillet 2011. Après leur analyse, nous avons conclu que leur « descente aux enfers » avait pour origine la mise en place de la funeste révision générale des politiques publiques (RGPP) et son cortège de suppressions de postes et d’attributions, obligeant bon nombre d’agents à être déplacés contre leur gré. Cette politique ayant également pour conséquence d’augmenter la pression hiérarchique sur les agents (qui peut prendre aussi la forme de harcèlement professionnel), au risque de les voir basculer du « mauvais » côté : une terrible souffrance.

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Exemple d’errance et de fourvoiement administratifs : La DLPAJ et son interprétation très perfectible des Libertés publiques.

Alors que l’obligation de réserve est un OVNI juridique sur lequel s’interroge la Doctrine depuis longtemps; la Direction des Libertés Publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) le résoud en deux pages à l’attention du ministre de l’intérieur, dans le sens d’une répression contraire aux libertés publiques et aux droits fondamentaux.

La DLPAJ, organisée par un décret et un arrêté, « exerce une fonction de conception, de conseil, d’expertise et d’assistance juridiques » ; elle prépare les textes relatifs aux libertés publiques et individuelles6 « tant pour les questions de droit interne que de droit européen et international ».

Le pouvoir réglementaire a l’obligation constitutionnelle d’exécuter et de respecter les lois; lesquelles doivent être conformes au droit international car il existe une responsabilité sans faute de l’Etat du fait des lois. L’Assemblée du Conseil d’Etat relève la responsabilité de l’Etat du fait de l’inconventionnalité d’une validation législative et un arrêt admet la coutume internationale. La DLPAJ doit donc veiller au respect des libertés publiques et alerter le ministre sur les textes qui y font obstacle au regard du droit international. L’inexécution correcte de son obligation de conseil engage sa responsabilité et ce défaut est sanctionné.

La DLPAJ, gardienne de la loyauté administrative, légitime l’action publique. La loyauté est l’appréciation objective de conformité à la loi, expression de la volonté générale, dans le respect de la hiérarchie des normes. L’obligation de loyauté réside dans la conformité à l’intérêt général, l’Etat de droit et à la “Convention européenne des droits de l’homme en tant qu’instrument constitutionnel de l’ordre public européen“. La loyauté n’est donc pas une appréciation subjective mais objective de l’égalité de tous à l’accès aux services publics. C’est l’esprit du projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires.

C’est à cet effet que la DLPAJ promeut « la qualité de la sécurité juridique et de la réglementation » et assure « la protection des agents du ministère » auprès d’un employeur public ayant des obligations à l’égard du fonctionnaire, selon la Convention européenne des droits de l’Homme.

Suite de la Réponse à la Fiche DLPAJ liberté d’expression septembre 2013

Vous pouvez consulter la fameuse note de la DLPAJ ici.

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BRIGITTE BONELLO : UN AUTRE EXEMPLE DE ” DESCENTE AUX ENFERS “

Après vous avoir donné à connaître, en février 2013, la situation scandaleuse du Lieutenant Patrick CAHEZ, lequel subit depuis 15 ans l’acharnement d’une administration policière sachant, hélas trop souvent, être aussi impitoyable avec les lanceurs d’alertes que bien compréhensive avec d’autres (1), nous vous évoquerons, ici, les affres tout aussi pathétiques et honteuses que doit traverser depuis des années Brigitte BONELLO, adjointe administrative au SGAP de LYON.

Si nous pouvions dénoncer ces “pratiques destructrices dont Patrick CAHEZ [[était] loin d’être la seule victime[…cadraient] assez mal avec les proclamations ” enflammées ” et postures convenues des ministres et directeurs généraux de la police nationale sur la nécessaire considération des agents.” , cette affirmation reste d’actualité à la lumière du dossier de Brigitte BONELLO…

Le 31 août 2009, elle est placée, contre son gré, en retraite pour invalidité non imputable au service après un congé de longue durée. Cette décision visait un arrêté annulé ultérieurement par le Tribunal Administratif de LYON le 3 novembre 2010, pour absence de consultation obligatoire du médecin de prévention.

Suite du Tract – Brigitte Bonello : un autre exemple de “descente aux enfers”

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PRIMES DE FIN D’ANNEE 2013 : SUD INTERIEUR TOUJOURS DANS L’ACTION

Dans le courant du mois d’août, le directeur des ressources humaines du secrétariat général, Philip ALLONCLE, devrait signer les circulaires ensuite transmises aux chefs de service pour la répartition des part “résultats”(R) de la prime fonctions et résultats (PFR) pour la filière A administrative, et “réserve d’objectifs” pour les autres (1).

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Si SUD Intérieur a décidé de revenir dès maintenant sur le sujet, c’est bien que c’est indispensable pour construire le rapport de forces nécessaire pour une plus juste répartition. Et ce, même si nous avons constaté en 2012 que le nombre d’attributaires était supérieur à 2011.

Car, il n’en demeure pas moins que bon nombre d’agents en restent écartés sans aucun motif et que des différences substantielles dans les primes attribuées perdurent.

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Fusion de l’IGPN et de l’IGS : L’Etat de droit n’est pas et ne saurait être une abstraction !

L’Etat de droit n’est pas et ne saurait être une abstraction. Cette affirmation au sein de la police est une revendication de SUD intérieur.

SUD demande la suppression de l’IGPN et de l’IGS pour leur remplacement par une Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS) structurée en sections (police, gendarmerie, pénitentiaire, CRA… ), que tout justiciable pourrait saisir (1). Le ministre de l’intérieur n’a jamais répondu aux demandes d’entretien et propose une fusion des services d’inspection qui pose encore plus la question de la crédibilité que de l’efficacité d’une telle réforme.

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LE CHANGEMENT, CE N’EST PAS POUR TOUT DE SUITE !

Il y a quelques mois, Sud Intérieur se posait la question de savoir si, réellement, l’arrivée d’un nouveau gouvernement allait changer la donne pour les policiers. Force est de constater qu’après presque un an de mandat, rien ne semble bouger au sein de la Police Nationale… vers un avenir plus radieux ! Au contraire, on assiste, au mieux, à un statut quo, où les policiers sont toujours aussi lésés, ou, au pire, à une régression continue.

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Mais un statut quo ou une régression pour tous ? Non ! Ceux qui sont laissés sur le bord de la route restent les membres du Corps d’Encadrement et d’Application, les Gardiens de la Paix, qu’ils soient gradés ou non, et ceux qui les accompagnent au quotidien, les Adjoints de Sécurité.

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ENCART SOUS-PREFECTURES D’UN HEBDOMADAIRE SUD INTERIEUR MET LES CHOSES AU…POINT

Dans son numéro 2119 du 25 avril 2013, le magazine possédé par le milliardaire François PINAULT a produit un énième dossier sur une France forcément “bloquée” qui “ne travaillerait pas assez” et qu’il conviendrait donc de “réveiller” par des[contre]réformes radicales par leur niveau…de régression sociale. Son titre racoleur, confirmé assez largement par le contenu étant le suivant : “Les vrais chiffres du temps de travail et du chômage. Les Français sont-ils PARESSEUX ?”

Parce qu’il concerne un champ professionnel dans lequel notre syndicat intervient, SUD Intérieur ne s’attarde ici que sur un passage contenu dans un “article” au titre tellement….surprenant de “Quelques paradis pour BULLEURS…” (page 80), qui, quelle surprise…ne relève parmi eux que des agents publics ou anciennement (dockers). Les fonctionnaires des sous-préfectures ont donc appris à cette occasion grâce aux”limiers” du Point qu’ils ne “foutaient” rien. Encart dans son intégralité :

“Ils sont 5 580 fonctionnaires [chiffre 2010](qui empochent près de 7 000 euros bruts en fin de carrière) en mal de travail. Et pour cause, depuis que des prérogatives leur ont été retirées (comme la délivrance de titres réglementaires, transférée aux collectivités locales), les employés des sous-préfectures se tournent les pouces et avec eux les 456 sous-préfets (1). Leur service est “inconsistant” selon la Cour des comptes.”

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PERTE DE RTT POUR CONGÉS MALADIE AVANT LE 1ER JANVIER 2011 : L’ADMINISTRATION JOUE LA MONTRE !

Plusieurs syndicats, dont SUD Intérieur avaient interrogé l’administration centrale pour que les agents pénalisés se voient restituer leur dû.

Par message du 4 mars dernier adressé aux chefs des bureaux des ressources humaines et référents ressources humaines, Philip ALLONCLE, directeur des ressources humaines de l’administration centrale (hors police) donne pour instruction de ne pas apporter une suite favorable aux demandes de restitution sur la période courant jusqu’au 31 décembre 2010, au prétexte que la jurisprudence serait contrastée.

Si cette affirmation est en partie exacte, elle doit être relativisée, pour deux raisons principales :
1 – le nombre d’arrêts des juridictions administratives ayant pour incidence la restitution sont plus nombreux que ceux indiquant le contraire (1);
2 – cette jurisprudence contrastée doit bénéficier aux agents ; d’abord parce que la circulaire n° NOR MFPF1202031C des
ministres de la fonction publique, du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat du 18 janvier 2012, relative aux modalités de mise en oeuvre de l’article 115 de la loi de finances pour 2011 n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 précisait que si “la période pendant laquelle le fonctionnaire relevant de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ou l’agent non titulaire bénéficie d’un congé pour raison de santé ne peut générer de temps de repos lié au dépassement de la durée annuelle du travail “, il en allait tout autrement Jusqu’au 31 décembre 2010.

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