Fusion de l’IGPN et de l’IGS : L’Etat de droit n’est pas et ne saurait être une abstraction !

L’Etat de droit n’est pas et ne saurait être une abstraction. Cette affirmation au sein de la police est une revendication de SUD intérieur.

SUD demande la suppression de l’IGPN et de l’IGS pour leur remplacement par une Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS) structurée en sections (police, gendarmerie, pénitentiaire, CRA… ), que tout justiciable pourrait saisir (1). Le ministre de l’intérieur n’a jamais répondu aux demandes d’entretien et propose une fusion des services d’inspection qui pose encore plus la question de la crédibilité que de l’efficacité d’une telle réforme.

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LE CHANGEMENT, CE N’EST PAS POUR TOUT DE SUITE !

Il y a quelques mois, Sud Intérieur se posait la question de savoir si, réellement, l’arrivée d’un nouveau gouvernement allait changer la donne pour les policiers. Force est de constater qu’après presque un an de mandat, rien ne semble bouger au sein de la Police Nationale… vers un avenir plus radieux ! Au contraire, on assiste, au mieux, à un statut quo, où les policiers sont toujours aussi lésés, ou, au pire, à une régression continue.

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Mais un statut quo ou une régression pour tous ? Non ! Ceux qui sont laissés sur le bord de la route restent les membres du Corps d’Encadrement et d’Application, les Gardiens de la Paix, qu’ils soient gradés ou non, et ceux qui les accompagnent au quotidien, les Adjoints de Sécurité.

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ENCART SOUS-PREFECTURES D’UN HEBDOMADAIRE SUD INTERIEUR MET LES CHOSES AU…POINT

Dans son numéro 2119 du 25 avril 2013, le magazine possédé par le milliardaire François PINAULT a produit un énième dossier sur une France forcément “bloquée” qui “ne travaillerait pas assez” et qu’il conviendrait donc de “réveiller” par des[contre]réformes radicales par leur niveau…de régression sociale. Son titre racoleur, confirmé assez largement par le contenu étant le suivant : “Les vrais chiffres du temps de travail et du chômage. Les Français sont-ils PARESSEUX ?”

Parce qu’il concerne un champ professionnel dans lequel notre syndicat intervient, SUD Intérieur ne s’attarde ici que sur un passage contenu dans un “article” au titre tellement….surprenant de “Quelques paradis pour BULLEURS…” (page 80), qui, quelle surprise…ne relève parmi eux que des agents publics ou anciennement (dockers). Les fonctionnaires des sous-préfectures ont donc appris à cette occasion grâce aux”limiers” du Point qu’ils ne “foutaient” rien. Encart dans son intégralité :

“Ils sont 5 580 fonctionnaires [chiffre 2010](qui empochent près de 7 000 euros bruts en fin de carrière) en mal de travail. Et pour cause, depuis que des prérogatives leur ont été retirées (comme la délivrance de titres réglementaires, transférée aux collectivités locales), les employés des sous-préfectures se tournent les pouces et avec eux les 456 sous-préfets (1). Leur service est “inconsistant” selon la Cour des comptes.”

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