Depuis plusieurs années, notre syndicat a eu à connaître du cas de policiers poursuivis pour avoir révélé des dysfonctionnements institutionnels et/ou hiérarchiques. La répression qui s’en est ensuivie n’a jamais été neutre sur la santé des ces gardiens, gradés ou officiers. Poursuivis, sanctionnés, révoqués, certains sont dépressifs à un stade mettant en péril leur vie même.
Nous revenons ici plus en détail sur la situation du Lieutenant Patrick CAHEZ. Pourquoi ? D’abord parce que depuis plusieurs années, nos deux structures le soutiennent pour faire rétablir ses droits.
Et que de ce fait, nous savons tout de son dossier tant aberrant et si particulier qu’il tend à devenir un cas d’école. Mais, au-delà de cela, notre expertise nous autorise à l’évoquer en toute connaissance de cause. Ensuite, parce qu’il est maintenant indispensable que des structures qui défendent les salariés les informent directement des méthodes qui ont « cour » au sein du ministère de l’intérieur.
Des pratiques destructrices dont Patrick CAHEZ (1) est loin d’être la seule victime, et qui cadrent assez mal avec les proclamations « enflammées » et postures convenues des ministres et directeurs généraux de la police nationale sur la nécessaire considération des agents.