On attend … mais pas trop !

Vendredi 3 juin, monsieur LIEUTAUD, sous-directeur de la recherche est venu nous rassurer.

Il y avait de quoi !!!

Les conditions de travail (il n’est pas ici question d’« ambiance », mot que l’on utilise au Club Méd) au sein de la section n’ont cessé de se détériorer au fil des mois. Nous sommes actuellement dans un cadre conflictuel, relevant du harcèlement.

La faute à qui ?

Si le changement de méthode de travail peut ici être en cause, il ne peut l’être que partiellement. En effet, ce changement a également affecté les autres sections mais aucun écho de la part de nos collègues ne nous est parvenu faisant état d’aussi vives tensions.

Il semble que la réalité soit, comme à l’accoutumée, beaucoup plus prosaïque : la détérioration des conditions de travail incombe au chef de service, incapable de gérer ce changement de méthode. Son « pointillisme » poussé à l’extrême et essentiellement axé sur le formalisme, laisse les personnels dans un état de stress quotidien entraînant perte de motivation et de repères

Son mode de « management » est passé successivement des reproches aux invectives pour finir par les « voies de fait » du 1erjuin.

Une intersyndicale s’est constituée, dont SUD Intérieur est partie prenante, car les choses sont allées trop loin et on se demande qui sera le prochain ! !

SUD Intérieur sera particulièrement attentif aux suites que l’administration donnera à ce que nous considérons comme un « premier et dernier avertissement ». S’il devait s’avérer que celui-ci n’est pas suivi d’effet, SUD Intérieur n’hésiterait pas à en tirer toutes les conséquences….

Dans un premier temps, afin d’apaiser les tensions, et même si SUD Intérieur le fait en parallèle, nous demandons à l’administration :

  • la saisine du psychologue de prévention pour assurer le suivi des personnes qui le souhaitent,
  • la saisine de l’Agent Chargé de la Mise en Œuvre (ACMO) des divers textes relatifs aux règles d’Hygiéne et Sécurité du Travail,
  • la saisine de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) pour que soit établi ce qui s’est passé réellement le 1er juin afin que les personnels puissent, à l’avenir, exercer le « droit de retrait » prévu par les textes

Paris, le 6 juin 2005

Syndicat SUD Intérieur – Membre de l’Union Syndicale Solidaires
80, 82 rue de Montreuil – 75011 PARIS
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