Sud Intérieur attend toujours un rendez-vous…

Suspense :
le directeur des ressources humaines recevra t-il Sud Intérieur ?

Le 31 décembre, nous avons sollicité Philip ALLONCLE pour obtenir, enfin, un rendez-vous, pour évoquer différents sujets. Une revendication qui n’a jamais été satisfaite auprès des différents ministres, secrétaires généraux ou DRH du ministère depuis plus de huit ans que nous en faisons la demande régulière.

Nous recevra t-il ? Nous verrons bien. Toujours est-il qu’un nouveau refus la “foutrait mal”, le ministre faisant du dialogue social une “règle cardinale”, comme l’a de nouveau confirmé le message électronique de voeux adressé aux personnels par le secrétaire général du ministère, Didier LALLEMENT. A suivre donc.

Le changement, c’est pour quand ?

Sud Intérieur a préféré attendre de “voir” avant de vous livrer son analyse depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle équipe gouvernementale. Comme vous sans aucun doute, nous n’avons pas vraiment remarqué de différences notables avec l’équipe précédente, que ce soit sur la forme ou sur le fond.

Sud Intérieur est toujours écarté de toute discussion, voilà pour la forme. Les politiques de réductions d’effectifs (hors périmètre police et gendarmerie) continuent à la même cadence, celle de diminution des budgets de fonctionnement également, avec des conséquences toujours plus néfastes sur les conditions de travail des agents et la qualité du service public rendu aux administrés.

Malgré ce constat connu et reconnu quasiment unanimement, Manuel VALLS ne craint pas d’affirmer, dans son message électronique de voeux aux agents du 3 janvier, que ” l’engagement quotidien des personnels de l’administration centrale et des préfectures[…]permettra d’améliorer encore la qualité et l’efficacité du service public que nous devons aux usagers.”

La flatterie annuelle et récurrente de tous les titulaires du poste à notre endroit ne nous rend pourtant pas dupes du décalage entre un discours automatique auto-satisfait et la réalité du terrain.

Quant aux revalorisations indiciaires, elles restent inexistantes ; la prime de fonctions et de résultats n’a toujours pas été supprimée ; le nombre de promotions restera modeste, de nombreux agents resteront privés (ou servis “chichement”) en réductions d’ancienneté, sans oublier que des collègues sont toujours privés de primes de fin d’année (ou pour certains servis aussi “chichement”). Voilà pour le fond.

Indiscutablement, “le changement, c’est maintenant”, mais dans la…continuité.

BandeauSudInterieur

Pour que cela change véritablement “maintenant”, mobilisons – nous

Il faut donc refuser le discours gouvernemental et médiatique automatique – visant à nous culpabiliser – matraquant qu’il n’y aurait pas d’autre horizon possible que la diminution de la voilure et de la masse salariale. Mensonger, il vise à masquer les avantages financiers que le gouvernement continue d’accorder aux entreprises et aux plus aisés, au détriment des travailleurs, et qui coûtent chaque année des dizaines de milliards d’€ aux budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale.

Pas plus que nos collègues du privé, nous ne devons payer une politique d’austérité désastreuse socialement. Il est donc impératif que nous soyons unis pour combattre une politique qui nous pénalise tous. C’est non seulement possible, mais plus que jamais, nécessaire.

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Tractsjanvier2013page1

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