Communiqué de presse – José Bové

COMMUNIQUE DE PRESSE
Ainsi, donc, José Bové retourne en prison.

Holott a semmi van jelen, a vilàg azért tovàbb lüktet Pilinszky Jànos – Kàrhozat

(Bien que règne le néant, le monde continue à battre) Jànos Pilinszky – Damnation

Ainsi, donc, l’arrachage symbolique, en compagnie de syndicalistes du Karnataka indien, de plans transgéniques (habituellement produits par des multinationales qui chaque année induisent plus de flux que certaines nations et, sont dans le Tiers-monde fréquemment attaquées pour leur total mépris des normes sociales) vaut nouvel embastillement à celui qui aura dénoncé ce système.

Ainsi, donc, un militant paysan se verra contraint de demander grâce à celui-même qui, ex maire de la capitale, demeure durant sa mandature présidentielle placé à l’abri de toute poursuite pénale (que la gauche dite de gouvernement se regarde en face : c’est là aussi cause de son échec…).

Bien sûr on nous dit parfois qu’il est, planétairement, des causes plus urgentes et José Bové en conviendra aisément. Mais l’existence de génocidaires hors continent, n’a jamais interdit l’assistance aux défenseurs des sans-droits d’ici…(au contraire, ces exploitations son liées…)

Pourtant, OUF ! respirons… car le harcèlement judiciaire connaît aussi ses limites, en effet :

  • malgré des prescriptions multiples, le commerce officiel perdure avec les Etat mafieux…
  • malgré l’O.N.U, les conventions internationales et les plus jamais ça, plus d’un million d’Humains des “Grands Lacs” purent être décimés hors le regard de ceux qui plus tard s’avéreront fort courroucés à l’endroit d’un dictateur désormais peu glamour et sans utilité
  • en Europe, aux Amériques, en Afrique… les compagnies pétrolières et minières ont toujours plus de poids que ces rares magistrats trop curieux.

D’ailleurs certaine puissance n’est-elle dirigée par un de leurs obligés ?

SUD INTERIEUR 23, rue de la Mare (20ème) 06 76 08 78 04 23 juin 2003