Samedi 17 janvier 2004 à l’appel du Parti des Musulmans de France,
organisation fondamentaliste et racialisante animée par Mohamed Latrèche, une manifestation d’opposants à l’éventuel projet de loi sur l’interdiction du voile et d’autres “signes ostensibles” dans l’espace public avait lieu à Paris.
La Préfecture de Police de Paris a, à l’habitude, communiqué son chiffrage : une dizaine de milliers.
Or, tant pour les policiers intéressés au comptage que pour certains spécialistes de cette socialité ou pour divers autres observateurs particulièrement fiables présents sur place, la participation ne dépassait nullement – et en comptant bien large – les 5000 (cinq mille) présents.
De fait, ces marcheurs étaient de l’avis général moins nombreux que les opposants au nucléaire (partis également de la place de la République mais pour un itinéraire opposé) estimés par cette même préfecture à 5800 !
Qu’est-ce à dire ? Les divers compteurs de terrain se seraient-ils trompés ? Les “assis” (sans péjoration) de l’Ile de la cité auraient-ils d’autres sources, d’autres moyens, d’autres méthodes mieux adaptés ? Ce chiffre leur aurait-il était imposé ? Ou tout bêtement répondrait-il à la nécessité de faire opportunément correspondre la (stupide) réalité de terrain aux (excellentes) prévisions des services dits spécialisés ?